U.S. Navy E-6B Mercury Airborne Command Post Makes Rare Deployment To Norway | DEFENSE NEWS (2024)

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100 LEOPARDS DE PLUS POUR LA BUNDESWEHR AVANT L'ETE ? En Crimée, les forces ukrainiennes ont frappé un centre russe de communications spatiales à longue portée Amentum secures comprehensive role in UK Hypersonic Strike Capability Development Framework Future of European military assistance to Ukraine at a critical juncture Eurosatory 2024 - SOFRAME presents its Fardier MkII and its HE441 UGVs Russian military receives new batch of Malva howitzers Hamas uses Chinese HJ-8L missile against Israeli armored vehicle Guyane : Les forces françaises ont "neutralisé" et détruit quatre navires de pêche illégaux brésiliens Le néerlandais Mark Rutte a été officiellement nommé secrétaire général de l'Otan Washington envisage l'envoi de "sous-traitants" en Ukraine pour assurer la maintenance des armes livrées Ukraine Shows ‘Bulava’ – a New Loitering Drone at Eurosatory 2024 Indian Armed Forces Order Made-in-India Tapas Drones from DRDO KF-21 fighter engine plans matches South Korea’s aim for 40 aircraft by 2028 Paris, Berlin et Varsovie envisagent de développer une capacité de frappe sol-sol à très longue portée Lithuanian Armed Forces begins training future FPV drone instructors Sweden signs contract with Milrem Robotics for THeMIS UGV Chasing unknown drones: new Direction Finders from Netline Eurosatory 2024 - Teledyne FLIR Black Recon: integral reconnaissance UAS for armoured vehicles gets closer to reality Russia equips BMP-3 vehicles with anti-drone systems Le ministère des Armées mise sur le quantique pour décupler ses capacités de guerre électronique Depuis 2021, plus de 150 "atteintes physiques" ont visé les entreprises françaises de l'armement Après les menaces du Hezbollah, Ankara accuse Chypre d'être un "centre d'opérations" contre Gaza Le général Jérôme Bellanger sera le prochain chef d'état-major de l'armée de l'Air et de l'Espace Thales Belgium, WB Electronics and Arex to Develop a New 70mm Rocket Remote Weapon System KAI announces production contract for 20 KF-21s

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Today, 1:01 AM

U.S. Navy E-6B Mercury Airborne Command Post Makes Rare Deployment To Norway | DEFENSE NEWS (8)Scoop.it!

From www.opex360.com - June 25, 10:23 AM

Le 24 juin, la Russie a menacé les États-Unis de représailles après que les forces ukrainiennes ont tiré une salve de missiles balistiques tactiques MGM-140 ATACMS [Army TACtical Missile System] vers Sébastopol, en Crimée. Selon Moscou, quatre de ces engins auraient été détruits avant d’atteindre leurs cibles. Mais la chute des débris a fait des victimes, les autorités locales ayant avancé le bilan de 4 tués et de 150 blessés parmi la population.

« Il est évident que la participation des États-Unis aux combats, leur participation directe, qui entraîne la mort de citoyens russes, doit avoir des conséquences », a ainsi estimé Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin.

Pour Moscou, il est évident que les forces ukrainiennes bénéficient d’un appui pour lancer de telles frappes. En tout cas, c’est ce qu’avance l’état-major russe, qui estime que les coordonnées des cibles affectées aux missiles ATACMS ukrainiens ne peuvent qu’être « saisies par des spécialistes américains ».

Aussi, l’ambassadrice des États-Unis en Russie, Lynne Tracy, a été convoquée au ministère russe des Affaires étrangères. Et cela afin de l’avertir des « mesures de rétorsions » qu’envisage de prendre Moscou à l’égard de Washington.

« Les États-Unis […] sont devenus partie au conflit. […] Il a été dit à l’ambassadrice que de telles actions de Washington, […] autorisant des frappes à l’intérieur du territoire russe, ne resteraient pas impunies », a ensuite expliqué la diplomatie russe.

« Nous regrettons toute perte de vie civile dans cette guerre. Nous fournissons des armes à l’Ukraine pour qu’elle puisse défendre son territoire souverain contre les agressions armées, y compris en Crimée qui, bien sûr, fait partie de l’Ukraine », a réagi Matthew Miller, un porte-parole du département d’État. De son côté, le Pentagone a souligné que les forces ukrainiennes prenaient leurs « propres décisions ».

Ce n’est pourtant pas la première fois que la Crimée, annexée en mars 2014 par Moscou, est visée par des armes à longue portée fournies par les Occidentaux. Ainsi, les missiles de croisière SCALP EG / Storm Shadow livrés par la France et le Royaume-Uni [voire l’Italie] ont été utilisés contre plusieurs objectifs militaires, à commencer par la base navale de Sébastopol. Pourquoi les Russes ont-ils réagi aussi fermement cette fois ?

L’explication se trouve probablement du côté d’Eupatoria, localité située à une soixantaine de kilomètres au nord de Sébastopol et où au moins deux incendies ont été constatés dans la soirée du 23 juin, grâce à l’application FIRMS [Fire Information for Resources Management System] de la Nasa. Or, la base NIP-16, qui fait partie du réseau russe de communication avec l’espace lointain, y est implantée.

Déjà visé par des missiles SCALP / Storm Shadow en décembre dernier, ce « Centre de communications spatiales à longue portée » a bel et bien été touché par des frappes ukrainiennes, vraisemblablement effectuées avec des missiles ATACMS. Du moins, c’est ce que suggère l’imagerie satellitaire fournie par Planet Labs INC. Cependant, il est difficile de se faire une idée de l’étendue des dégâts infligés.

La base NIP-16 a été construite alors que le programme spatial soviétique commençait à prendre son essor. Elle a notamment soutenu les programme Marsnik [lancé en 1960] et Venera 1 [exploration de Vénus] ainsi que les missions lunaires. Jusqu’en 1975, elle servit de centre de contrôle pour les missions spatiales habitées. Après l’annexion de l’Ukraine, elle a été confiée aux forces aérospatiales russes, qui l’utilisent pour établir des communications avec les satellites LOTO-S [dédiés au renseignement électronique] et ceux de la constellation GLONASS [géolocalisation par satellite]. D’où son intérêt militaire.

En mai, la Direction principale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense [GUR] avait revendiqué deux attaques contre des radars Voronej M et Voronej DM, lesquels font partie du réseau d’alerte avancée qui est l’un des éléments clés de la dissuasion nucléaire russe.

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Today, 12:56 AM

U.S. Navy E-6B Mercury Airborne Command Post Makes Rare Deployment To Norway | DEFENSE NEWS (23)Scoop.it!

From defence-blog.com - June 25, 11:12 AM

Rostec, the Russian state-owned arms conglomerate, has announced the delivery of a new batch of 152mm 2S43 wheeled self-propelled howitzers, known as "Malva," to the Russian Army. According to Rostec, these howitzers offer greater maneuverability compared to their tracked counterparts, have a longer service life, and are more cost-effective to operate. The "Malva" is built

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Today, 12:56 AM

U.S. Navy E-6B Mercury Airborne Command Post Makes Rare Deployment To Norway | DEFENSE NEWS (27)Scoop.it!

From defence-blog.com - June 25, 11:33 AM

Hamas militant group has released footage showing the use of a Chinese-made HJ-8L Red Arrow anti-tank guided missile (ATGM) against an Israeli Namer Combat Engineering Vehicle (CEV). The attack occurred near the city of Rafah in southern Gaza. The video depicts the Namer being struck on its side by the missile, resulting in a fire.

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Today, 12:54 AM

U.S. Navy E-6B Mercury Airborne Command Post Makes Rare Deployment To Norway | DEFENSE NEWS (31)Scoop.it!

From www.opex360.com - June 25, 12:59 PM

En Guyane, à l’instar de l’orpaillage clandestin, la pêche illégale est un fléau contre lequel les autorités françaises peinent à trouver une parade pérenne. Aussi, les ressources halieutiques guyanaises sont « pillées » par les tapouilles venues du Brésil et du Surinam, au grand dam des pêcheurs locaux, dont la survie économique est menacée.

« Entre 2019 et 2022, notre production a chuté de plus de 70 % », déplorait ainsi Léonard Raghnauth, le président du Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Guyane, selon France24.

Par ailleurs, les Forces armées en Guyane [fa*g] et la Gendarmerie ont affaire à des pêcheurs illégaux dont certains n’hésitent pas à recourir à la violence quand ils sont pris sur le fait.

Quoi qu’il en soit, malgré la coopération avec le Brésil et le Surinam, les opérations de contrôle menées régulièrement, des amendes plus élevées ou encore la mise en œuvre de solutions « innovantes », comme l’embarcation remonte-filet [ERF] « Caouanne », ce phénomène persiste.

D’où l’approche plus ferme que vient d’évoquer la préfecture de Guyane, via un communiqué publié le 24 juin. Ainsi, lors d’une nouvelle opération de police des pêches menée entre le 5 et le 16 juin, la Marine nationale a arraisonné cinq bateaux originaires du Brésil alors qu’ils étaient en infraction dans les eaux territoriales françaises. Et quatre d’entre eux ne prendront plus jamais la mer car ils ont été… détruits.

« Avec le soutien du port du Larivot, trois de ces navires, le Petros 1, l’Arco Iris Do Mar 1 et le Comte Axel 2 ont été déroutés avant d’être détruits sur décision du juge des libertés et de la détention. Un quatrième navire, le Netuno, a dû faire l’objet d’une immersion en mer après avoir chaviré pendant la phase de contrôle », a détaillé la préfecture de Guyane, qui n’a pas précisé le sort du cinquième bateau arraisonné.

Les capitaines des quatre navires détruits ont été placés en garde à vue et seront convoqués ultérieurement par la justice française.

« Au bilan, 7,5 tonnes de poissons, 87 kg de vessies natatoires et 28 km de filets ont été saisis par les forces armées en Guyane. Au total, le préjudice financier pour les armateurs et les pêcheurs illégaux étrangers est évalué à plus de 220’000 euros », a indiqué la préfecture, avant de rappeler que dix navires utilisés pour la pêche illégale avaient été détruits depuis le début de cette année.

Photo : État-major des armées

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Today, 12:53 AM

U.S. Navy E-6B Mercury Airborne Command Post Makes Rare Deployment To Norway | DEFENSE NEWS (35)Scoop.it!

From www.opex360.com - June 26, 9:00 AM

À la tête du gouvernement néerlandais sans discontinuer depuis octobre 2010, le libéral Mark Rutte passe pour avoir été l’artisan du redressem*nt économique des Pays-Bas, ce qui lui a donné une certaine légitimité pour être le chef de file des États dits « frugaux » au sein de l’Union européenne [UE], ce qui ne fut pas sans conséquence puisque cette dernière dut se résoudre à mettre un bémol sur le financement des industries de défense lors des discussions sur le Cadre financier pluriannuel [CFP] pour la période 2021-27.

Toujours est-il que la politique menée par M. Rutte a permis aux Pays-Bas de renouer avec une croissance solide, notamment après avoir imposé une sévère cure d’austérité pour remettre dans les clous des finances publiques qui avaient été mises à mal par la crise financière de 2008.

Seulement, les forces armées néerlandaises ne furent pas épargnées par les coupes budgétaires, au point qu’elles durent consentir à abandonner des capacités importantes. Pour limiter la casse, elles passèrent des accords avec leurs hom*ologues allemandes [Bundeswehr]. Cette cure d’austérité eut aussi un impact opérationnel, comme en 2017, quand les Pays-Bas ne furent pas en mesure d’envoyer des chasseurs-bombardiers F-16 en Jordanie, dans le cadre de la coalition anti-État islamique dirigée par les États-Unis.

Entre 2014 et 2017 les dépenses militaires néerlandaises ne représentaient plus, en moyenne, qu’environ 1,15 % du PIB… alors que, comme les autres membres de l’Otan, les Pays-Bas avaient pris l’engagement de les porter à 2 % du PIB d’ici 2024, lors du sommet de Newport.

Puis, après une légère hausse constatée entre 2018 et 2021 [1,3 % du PIB en moyenne], le budget militaire néerlandais fut annoncé en hausse sensible, la guerre en Ukraine ayant servi d’électrochoc. Selon les dernières statistiques de l’Otan, il devrait atteindre les 2 % du PIB en 2024.

Durant ces dix dernières années, le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, n’a cessé d’encourager les Alliés à augmenter leurs dépenses militaires et à tenir cet objectif des 2 % du PIB. Ironie de l’histoire, il sera remplacé, à compter d’octobre prochain, par Mark Rutte, lequel a pu compter sur le soutien des membres les plus influents de l’Otan.

Si elle était connue depuis quelques jours, après le retrait de la candidature de Klaus Iohannis, le président roumain, cette décision a été entérinée par le Conseil de l’Atlantique Nord, ce 26 juin.

« Je sais que je laisserai l’Otan entre de bonnes mains. Mark est un vrai défenseur des relations transatlantiques, un dirigeant fort et un bâtisseur de consensus », a réagi M. Stoltenberg, via X [anciennement Twitter].

« Votre leadership et votre expérience seront cruciaux pour l’Alliance durant cette période difficile », a commenté Ursula von der Leyen, la présidente [sortante] de la Commission européenne, en évoquant la nomination de M. Rutte.

Au passage, en 2018, l’intéressé avait dit « préférer l’Otan à une armée européenne ». Et d’ajouter : « Penser que l’Union européenne peut garantir sa sécurité sans l’Otan est une illusion. L’Otan et les États-Unis au sein de l’organisation restent un partenaire crucial pour la paix et la sécurité en Europe et nous continuerons à le signaler dans les discussions avec nos partenaires ».

Quoi qu’il en soit, les mois qui viennent s’annoncent compliqués. En tant que secrétaire général, M. Rutte aura à coordonner l’aide militaire à l’Ukraine, à laquelle il a fortement contribué en ouvrant la voie à la cession de chasseurs-bombardiers F-16 à la force aérienne ukrainienne. Et il pourrait avoir affaire avec Donald Trump, en cas de victoire de celui-ci lors des élections présidentielles américaines de novembre prochain.

À noter que, côté français, le général [air] Philippe Lavigne sera remplacé à la tête du Commandement suprême allié Transformation [SACT] par l’amiral Pierre Vandier, jusqu’ici major général des armées. Depuis que la France a retrouvé le commandement militaire intégré de l’Otan, ce poste revenait systématiquement à un aviateur.

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Today, 12:49 AM

U.S. Navy E-6B Mercury Airborne Command Post Makes Rare Deployment To Norway | DEFENSE NEWS (39)Scoop.it!

From www.opex360.com - June 26, 1:02 PM

L’administration américaine l’a maintes fois répété : il n’est pas question d’envoyer des troupes au sol en Ukraine. En revanche, il n’est pas exclu de recourir aux services du secteur privé pour assurer la maintenance des équipements de facture américaine livrés aux forces ukrainiennes. C’est en effet ce qu’a révélé CNN, sur la foi de confidences faites par quatre sources au fait de ce dossier.

Jusqu’à présent, les sous-traitants du Pentagone, qui ne sont pas nécessairement des sociétés militaires privées [SMP], ont l’interdiction formelle de se rendre en Ukraine. En effet, rappelle CNN, depuis le début de la guerre, le président Biden a « insisté pour que tous les Américains […] restent loin de la ligne de front » afin de limiter la « perception par la Russie que l’armée américaine est engagées dans des combats ».

Seulement, cette approche pose un problème pour assurer le maintien en condition opérationnelle [MCO], voire les réparations, des équipements militaires fournis à Kiev par Washington… alors que certains, comme les chars M1A1 Abrams SA, exigent un entretien régulier.

Actuellement, les matériels endommagés au combat doivent sortir d’Ukraine pour être remis en état dans les pays proches [Pologne, Lituanie, Roumanie]. Évidemment, cela prend beaucoup trop de temps.

D’où l’idée de l’administration Biden de reconsidérer les restrictions imposées aux « sous-traitants » du Pentagone… d’autant plus que les besoins en MCO des forces ukrainiennes vont bientôt atteindre un nouveau palier, avec l’arrivée des chasseurs-bombardiers F-16.

« Permettre à des entrepreneurs américains expérimentés et financés par le gouvernement américain de maintenir une présence en Ukraine signifie qu’ils seront en mesure d’aider à réparer beaucoup plus rapidement les équipements endommagés et de grande valeur », ont expliqué les responsables sollicités par CNN.

Concrètement, des appels d’offres seront lancés et les entreprises soumissionnaires auraient l’obligation de présenter un « solide plan d’atténuation des risques » pour préserver la vie de leurs employés », a expliqué l’une de ces sources.

Par ailleurs, il n’est pas question non plus de reproduire ce que l’on a pu voir en Afghanistan et en Irak, où des milliers de « contractors » ont pu être déployés en appui des forces américaines. L’option envisagée par Washington ne concernerait « que » quelques douzaines de sous-traitants.

Cependant, un responsable de l’administration Biden a insisté sur le fait qu’aucune décision n’a encore été prise et que « toute discussion à ce sujet est prématurée. Vraiment ?

Selon le journaliste Philippe Chapleau, du journal Ouest France, l’Entreprise de services de sécurité et de défense [ESSD] américaine Amentum [35’000 employés] a publié, le mois dernier, cinq offres d’emplois pour des postes basés à… Kiev et dont trois concernent le MCO des hélicoptères UH-60 « Black Hawk » utilisés notamment par la Direction du renseignement du ministère ukrainien de la Défense [GUR].

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Today, 1:02 AM

U.S. Navy E-6B Mercury Airborne Command Post Makes Rare Deployment To Norway | DEFENSE NEWS (55)Scoop.it!

From www.opex360.com - June 25, 6:22 AM

Tout ce qui peut renforcer la dissuasion est bon à prendre. C’est en effet ce qu’a suggéré Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, en évoquant le développement d’une capacité de frappe sol-sol à longue – voire à très – longue portée, à l’issue d’une réunion avec Boris Pistorius et Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, ses hom*ologues allemand et polonais, le 24 juin.

Fin mai, lors de la visite d’État du président Macron en Allemagne, il avait été évoqué une coopération « générale et inclusive à long terme dans le domaine des frappes à longue portée ». Mais aucune précision n’avait été donnée à ce sujet. Il aura donc fallu attendre la première réunion des ministres de la Défense du Triangle de Weimar depuis 2015 pour en savoir plus.

« La question des frappes à longue ou à très longue distance, pour les Français, c’est toujours quelque chose qui est un peu tabou parce que, en fait, on n’a pas le droit de parler de dissuasion conventionnelle quand on est une puissance dotée. Mais enfin, j’ai brisé ce tabou depuis déjà plusieurs mois en disant : ‘même une puissance dotée a besoin d’adosser sa dissuasion nucléaire sur un système de dissuasion conventionnelle, en tout cas, des forces conventionnelles importantes’. Et donc, là aussi, des réflexions sont en cours. La Pologne est intéressée », a déclaré M. Lecornu, lors d’une conférence de presse donnée aux côtés de MM. Pistorius et Kosiniak-Kamysz.

Lors du prochain sommet de l’Otan, qui se tiendra du 9 au 11 juillet à Washington, les trois pays devraient signer une lettre d’intention afin de définir les bases d’une coopération future dans ce domaine. Sans attendre, M. Lecornu a posé un premier jalon en rappelant que la France « dispose déjà de capacités et de briques technologiques », avec « notamment le MdCN » [Missile de Croisière Naval], dont une version terrestre a été présentée par MBDA à l’occasion du salon de l’armement EuroSatory 2024.

Il s’agit de la « seule solution européenne souveraine de système de missile de croisière tiré depuis une plateforme terrestre, conçu, produit et assemblé en Europe », avait alors soutenu MBDA. Et de souligner que ce missile, appelé LCM [pour Land Cruise Missile], allait offrir les « mêmes capacités exceptionnelles que le MdCN, notamment sa précision métrique pour frapper l’ennemi dans la profondeur, à distance de sécurité, son haut niveau de survivabilité dans des environnements contestés grâce à sa surface équivalente radar réduite et sa capacité de suivi de terrain ».

Pour rappel, la portée du MdCN est de l’ordre de 1000 km.

Le LCM est une des solutions proposées par MBDA pour le programme « Frappe Longue Portée Terrestre » [FLP-T], pour lequel Thales et ArianeGroup sont aussi en lice.

De l’autre côté du Rhin, on se met aussi en ordre de marche. Ainsi, le 21 juin, le ministère allemand de la Défense a soumis au Bundestag l’autorisation de débloquer une enveloppe de 600 millions d’euros pour le développement du missile Tyrfing 3SM [Super Sonic Strike Missile], dont la portée pourrait atteindre les 1000 km. Mené conjointement par MBDA Deutschland et le norvégien Kongsberg, ce programme ne devrait pas aboutir avant 2035.

À noter que, pour le futur système de tir indirect à longue portée de la Bundeswehr, MBDA Deutschland développe aussi le Joint Fire Support Missile [JFS-M], un missile de croisière d’une portée d’au moins 300 km et pouvant être compatible avec les systèmes M142 HIMARS et Euro-PULS.

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Today, 12:56 AM

U.S. Navy E-6B Mercury Airborne Command Post Makes Rare Deployment To Norway | DEFENSE NEWS (74)Scoop.it!

From defence-blog.com - June 25, 11:25 AM

Rostec has announced the serial installation of drone countermeasures on BMP-3 infantry fighting vehicles, enhancing their survivability on the battlefield. As noted by the company, the BMP-3s, produced by Rostec's "High Precision Systems" holding, are now equipped with anti-drone suppression systems, alongside existing defenses like anti-cumulative grids, armor screens, and "Nakidka" cloaking kits that reduce

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Today, 12:55 AM

U.S. Navy E-6B Mercury Airborne Command Post Makes Rare Deployment To Norway | DEFENSE NEWS (78)Scoop.it!

From www.opex360.com - June 25, 12:21 PM

Si l’intelligence artificielle est pleine de promesses [pour le meilleur et, peut-être, pour le pire dans certains cas], la technologie quantique, en décuplant les capacités de calcul, ouvre des perspectives dont on peine encore sans doute à imaginer la portée. En attendant, celle-ci bénéficie d’investissem*nts assez conséquents en matière de recherche et de développement [R&D].

Ainsi, janvier 2021, l’exécutif français a lancé un plan dédié aux technologies quantiques doté de 1,8 milliard d’euros sur cinq ans.

Cependant, quelques mois plus tôt, via la Direction générale de l’armement [DGA] et pour le compte du Service hydrographique et océanographique de la Marine [SHOM], le ministère des Armées avait notifié à l’Office national d’études et de recherches aérospatiales [ONERA] le marché de développement, de réalisation et d’installation de quatre gravimètres interférométriques de recherche à atomes froids embarquables [Girafe]. Le montant du contrat était de 13 millions d’euros et la PME Muquans devait avoir un rôle de sous-traitant.

En réalité, les travaux sur cette technologie quantique avaient démarré dès 2006, dans le cadre du projet « CA-SENSORS ».

« Il s’agit de la première application pratique d’un système de mesure utilisant les propriétés quantiques d’atomes de Rubidium piégés et refroidis par laser », avait expliqué la DGA, à l’époque. Et d’ajouter : « L’intérêt du système Girafe réside dans sa capacité à opérer de façon autonome sans besoin de calibration. Gyrostabilisé comme les systèmes conventionnels, donc particulièrement adapté pour réaliser des relevés en mer, sa technologie novatrice et quantique le rend par ailleurs beaucoup plus précis ».

Selon les confidences faites à Defense News par le directeur de l’Agence de l’innovation de défense [AID], l’ingénieur général de l’armement Patrick Aufort, un premier gravimètre quantique a récemment été remis au SHOM, qui l’utilisera pour cartographier les fonds marins. Mais d’autres applications sont envisagées… comme la détection de sous-marins. Une telle technologie serait imparable.

Comme le précise la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, cette technologie concernera d’autres domaines, comme le chiffrement des communications, l’informatique quantique [le ministère des Armées a ainsi lancé le programme PROQCIMA en mars, afin de disposer de deux prototypes d’ordinateurs quantiques en 2032], les capteurs ISR [renseignement – surveillance – reconnaissance] et… la guerre électronique.

C’est d’ailleurs sur ce dernier point que l’IGA Aufort a insisté lors de l’entretien qu’il a accordé à Defense News. « Les capteurs de guerre électronique quantiques permettront d’augmenter la probabilité d’intercepter les émissions dans le spectre électromagnétique, y compris les radars et les communications », a-t-il dit.

« Les technologies quantiques permettent à la fois d’avoir une bien meilleure résolution sur ce que l’on va détecter et, surtout, d’avoir une détection instantanée sur une très large bande passante », a poursuivi le directeur de l’AID. « Vous avez accès à des bandes passantes bien plus grandes, et donc à une probabilité d’interception plus élevée, car les émissions sont en fait éphémères », a-t-il ajouté.

Le développement de capteurs quantiques est en cours, en lien avec Thales. Selon l’IGA Aufort, ils seront « disponibles dans les cinq prochaines années ».

Aux États-Unis, en 2021, l’US Army Research Laboratory est parvenu à mettre au point un capteur quantique pouvant agir sur l’ensemble du spectre radioélectrique jusqu’à 20 GHz, selon une méthode reposant sur des atomes de Rubidium en état de Rydberg. Sans entrer dans les détails, il permet non seulement de protéger les communications mais aussi de détecter et d’intercepter celles de l’adversaire. Seulement, un tel dispositif, qui plus est volumineux, demande encore beaucoup trop d’énergie pour avoir une utilité sur le champ de bataille.

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Today, 12:53 AM

U.S. Navy E-6B Mercury Airborne Command Post Makes Rare Deployment To Norway | DEFENSE NEWS (81)Scoop.it!

From www.opex360.com - June 26, 6:19 AM

Par définition sensibles en raison de leurs activités, les 4000 entreprises de la Base industrielle et technologique de défense [BITD] françaises ne sont évidemment pas épargnées par les tentatives d’ingérences étrangères, d’où qu’elles viennent.

Ces dernières peuvent prendre la forme de prises de contrôle capitalistique, avec, en creux, le risque d’une délocalisation de savoir-faire. Ce que l’on appelle le « Lawfare », c’est-à-dire l’instrumentalisation du droit à des fins stratégiques, fait aussi partie du mode opératoire de certains pays – notamment les États-Unis et la Chine – pour contraindre des entreprises de la BITD.

« Quand une réglementation comme [l’ITAR] permet aux autorités d’un État, dès lors qu’un produit vendu dans un autre pays contient un composant fabriqué sur son sol, de vérifier si la vente est conforme aux règles qu’il a édictées, il peut s’agir d’une forme d’ingérence, selon la façon dont c’est appliqué. C’est ce que font les Américains depuis plusieurs années, mais aussi les Chinois : ceux-ci ont copié, dans l’esprit, le Patriot Act américain et, profitant de leur puissance économique, essaient de s’ingérer dans les économies étrangères », avait ainsi expliqué Stéphane Bouillon, le Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, dans un récent rapport parlementaire.

D’autres menaces, plus directes, concernent les entreprises de la BITD. On peut citer les attaques informationnelles, lesquelles visent à compromettre leur réputation quand elles sont engagées dans un processus concurrentiel, l’entrisme, l’espionnage ou encore le sabotage, que ce soit par des actions « cyber » ou des moyens « classiques ».

En septembre 2022, alors fraîchement nommé à la tête du ministère des Armées, Sébastien Lecornu avait appelé les industriels de la BITD à la vigilance, en insistant sur le risque de « sabotage ». « Nous constatons et nous surveillons un certain nombre d’agissem*nts. Je n’irai pas plus loin parce que cela est couvert par le secret », avait-il dit.

Lors d’une audition de la commission d’enquête du Sénat sur les ingérences étrangères, M. Lecornu a donné, pour la première fois, quelques chiffres permettant d’appréhender l’ampleur de ce phénomène.

D’abord, 80 % des « attaques » [espionnage, sabotage] concernent les sous-traitants de la BITD, a-t-il souligné. Quant aux cas d’atteintes « physiques » [intrusions, cambriolages, tentatives d’approche], plus de quarante ont été constatés en 2021. Avec la guerre en Ukraine, leur nombre a augmenté, avec une cinquantaine de cas documentés en 2022 et autant en 2023.

« C’est quelque chose qui est très ‘Guerre froide’, mais qui n’a jamais disparu et qui reprend une force particulière depuis deux ans », a souligné M. Lecornu. Quant aux atteintes « physiques », on « n’est pas sur une petite opération de cyberattaque, mais bel et bien sur une opération beaucoup plus structurée de gens qui – au gré d’une visite, au gré d’un cambriolage qui paraît quelconque – tentent une intrusion dans une industrie de défense et dont il nous est clairement apparu que ça n’avait rien de domestique, que c’était bel et bien commandité par un acteur étranger », a-t-il expliqué.

« La force d’une chaîne dépend de son maillon le plus faible », dit-on. Ce qui fait que les sous-traitants sont une cible privilégiée de ces ingérences. « C’est sûr que Dassault, Thales, Safran ont développé des capacités internes importantes de protection. Mais le petit sous-traitant en province, qui produit le composant majeur ou connexe mais clé, est le plus violement exposé à ces risques d’ingérences », a relevé le ministre.

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Today, 12:52 AM

U.S. Navy E-6B Mercury Airborne Command Post Makes Rare Deployment To Norway | DEFENSE NEWS (85)Scoop.it!

From www.opex360.com - June 26, 11:19 AM

Depuis le 7 octobre et l’attaque terroriste du Hamas, Israël et le Hezbollah, la milice chiite libanaise inféodée à l’Iran, se livrent à une sorte de guerre d’usure, en se rendant coup pour coup, sans pour autant se risquer à dépasser le point de non-retour, l’un et l’autre n’ayant, pour le moment, aucun intérêt à se lancer dans un conflit à plus grande échelle.

Déjà engagé militairement à Gaza, Israël n’est pas certain de bénéficier du soutien de Washington si jamais la situation devait se dégrader. En effet, entrant dans une période électorale, les États-Unis ne veulent à aucun prix être entraînés dans ce qui pourrait déboucher sur une guerre régionale, comme l’a rappelé Lloyd Austin, le chef du Pentagone, le 25 juin.

En outre, les « États-Unis ne seront pas en mesure de défendre Israël en cas de guerre contre le Hezbollah comme ils l’ont fait lors de l’attaque de missiles et de drones iraniens en avril », a prévenu le général Charles Brown, le chef d’état-major interarmées américain, le 24 juin. Et d’ajouter : « Il est beaucoup plus difficile de créer un système de défense efficace contre les roquettes et les missiles à courte portée du Hezbollah qui sont régulièrement lancés sur Israël.

Qui plus est, ouvrir un second front serait forcément délicat pour Tsahal, d’autant plus que la milice chiite dispose de capacités militaires significatives, en tout cas bien supérieures à celles du Hamas et des autres organisations armées palestiniennes.

De son côté, le Hezbollah voudrait éviter d’avoir à affronter des problèmes en cas d’un conflit ouvert que le Liban, déjà en proie aux pires difficultés, ne pourrait pas supporter, comme en 2006. En outre, son parrain iranien ne souhaite probablement pas arriver à une telle issue.

Pour rappel, la France est directement concernée par cette situation : elle a toujours cultivé des relations spéciales avec le pays du Cèdre, où elle compte 700 militaires au titre de la Force intérimaire des Nations unies au Liban [FINUL].

Quoi qu’il en soit, en jouant avec le feu, on prend forcément le risque de se brûler. Et, ces dernières semaines, les tensions sont brusquement montées d’un cran. Le 12 juin, le Hezbollah a ainsi tiré 170 roquettes vers le nord d’Israël, en réponse à une frappe ciblée ayant coûté la vie à Sami Taleb Abdallah, l’un de ses principaux chefs militaires.

Puis, la milice chiite a suggéré qu’elle pourrait frapper Israël plus durement, en diffusant des images d’installations militaires, d’usines chimiques et de navires prises dans la région de Haïfa par un drone.

L’état-major israélien a répondu à ces menaces à peine voilées en affirmant qu’il venait d’adopter un « plan opérationnel pour une offensive au Liban » et qu’il avait « accéléré les préparatifs des forces terrestres ». Ce qui n’a pas impressionné Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah.

« L’ennemi [israélien] sait parfaitement que nous nous sommes préparés au pire. […] Il sait qu’aucun lieu […] ne sera épargné par nos missiles », a-t-il lancé. En cas de guerre, Israël aura à « nous attendre par la terre, par la mer et par les airs », a-t-il insisté, avant de menacer aussi la République de Chypre.

« Une ouverture des aéroports et des bases chypriotes » aux forces israéliennes « pour cibler le Liban signifierait que le gouvernement chypriote est partie prenante de la guerre », a averti M. Nasrallah.

Pourtant, située à 300 km d’Israël et à 200 km du Liban, par ailleurs membre de l’Union européenne [UE], la République de Chypre est incontournable pour l’acheminement de l’aide humanitaire destinée à la population civile de Gaza. Mais Nicosie entretient aussi de bonnes relations avec l’État hébreu, sur fond d’exploitation gazière en Méditerranée orientale.

Sur le plan militaire, a priori, la République de Chypre n’a jamais ouvert ses sites militaires à Tsahal. En revanche, elle lui a permis d’utiliser son espace aérien pour des exercices. Les seules bases utilisées par des forces étrangères – en l’occurrence britanniques – sont celles de Dhekelia et d’Akrotiri, lesquelles ont récemment permis à la Royal Air Force [RAF] de protéger Israël lors de l’attaque de grande ampleur lancée par l’Iran en avril… et de frapper les houthis au Yémen.

Face à ces menaces directement proférées contre Nicosie, l’exécutif européen n’a assuré qu’un « service minimum ».

« Ce qui est également très préoccupant, ce sont les retombées dans la région. Nous soutenons les efforts de médiation actifs, notamment de la part des États-Unis et de la France, afin d’éviter une confrontation entre Israël et le Hezbollah. Le Liban peut compter sur notre soutien, tout comme Chypre », a seulement déclaré Josep Borrell, le haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, le 24 juin.

En revanche, le chef de la diplomatie grecque, George Gerapetritis, a affiché une position nettement plus ferme. « Il est absolument inacceptable de proférer des menaces à l’encontre d’un État souverain de l’Union européenne. Nous sommes aux côtés de Chypre et nous serons tous ensemble pour faire face à toutes sortes de menaces mondiales émanant d’organisations terroristes », a-t-il dit.

Seulement, le tiers nord de l’île étant occupé depuis cinquante ans par l’armée turque et géré par l’autoproclamée « République turque de Chypre-nord » [RTCN], la situation est encore plus délicate. Surtout après les dernières déclarations en provenance d’Ankara.

« Nous constatons fréquemment dans les rapports des services de renseignement que certains pays utilisent l’administration chypriote-grecque du sud de Chypre comme base, en particulier pour des opérations à Gaza », a ainsi déclaré Hakan Fidan, le ministre turc des Affaires étrangères. « Si vous participez aux guerres en cours au Moyen-Orient, ce feu vous atteindra également. Et comme nous partageons la même géographie, il nous atteindra aussi. Nous leur conseillons de rester à l’écart du conflit », a-t-il ensuite prévenu.

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U.S. Navy E-6B Mercury Airborne Command Post Makes Rare Deployment To Norway | DEFENSE NEWS (89)Scoop.it!

From www.opex360.com - June 26, 3:59 PM

Prolongé à deux reprises dans ses fonctions de chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace [AAE] par des décrets publiés en janvier et en mai, le général Stéphane Mille passera la main en septembre prochain… sans pour autant prendre les rênes du Commandement suprême allié Transformation [SACT], alors qu’il était jusqu’alors d’usage de confier ce poste à un aviateur…

En effet, lors du Conseil des ministres de 26 juin, le général Jérôme Bellanger a été désigné pour succéder au général Mille à compter du 16 septembre. Sauf erreur, c’est la première fois depuis 1989 [avec le général Jean Fleury] qu’un commandant des Forces aériennes stratégiques [FAS] en titre est nommé chef d’état-major de l’AAE.

Issu de la promotion 1989 « Clément Ader » de l’École de l’Air et breveté pilote de chasse en 1993, le général Bellanger a fait ses premières armes sur Mirage 2000 RDI au sein de l’Escadron de chasse 1/5 Vendée [ce qui lui fait un point commun avec le général Mille…].

Après un temps passé à l’état-major opérationnel A7 du Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes [CDAOA/EMO A7], il rejoint le Groupe de chasse 1/2 Cigognes en 2004, avant d’en assurer le commandement jusqu’en 2007. Chef de la division « Forces ariennes » puis vice-président du conseil permanent de la sécurité aérienne en 2009, il est ensuite nommé adjoint au chef de la cellule relation internationale au sein du cabinet du ministre de la Défense. Puis, en 2012, il est désigné pour occuper les fonctions de chef du bureau Opérations et Forces à l’Inspection générale des armées – Air.

Ayant commandé la base aérienne 113 de Saint-Dizier [avec ses deux escadrons « Rafale » des FAS] et l’École de l’Air & de l’Espace, le général Bellanger a également servi au cabinet du général André Lanata, alors CEMAEE, ainsi qu’à celui du chef d’état-major des armées [CEMA], à l’époque du général François Lecointre.

Totalisant plus de 2400 heures de vol et 55 missions de guerre, le général Bellanger aura plusieurs défis de taille à relever, dont la réduction de format de l’aviation de chasse induite par la cession annoncée de Mirage 2000-5 à l’Ukraine, les enjeux liés à l’espace et à la très haute altitude, le recrutement et la fidélisation des effectifs, la montée en puissance des réserves, la préparation opérationnelle [insuffisante au regard des standards de l’Otan], le maintien en condition opérationnelle des aéronefs, le renouvellement de certaines flottes [en particulier les hélicoptères Puma] et, plus largement, les questions capacitaires.

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